Pour conserver notre environnement forestier,

 

 

La prévention du risque incendie doit faire partie de notre culture.

 

Cette année encore des hectares de végétation ont disparu dans des sinistres énormes, avec des conséquences matérielles et humaines dramatiques (Californie, Espagne, Portugal, Pologne et bien d’autres).

Les médias au plus fort de l’évènement en ont fait leur une.

Au-delà de notre jugement sur ces catastrophes et des informations que nous en avons eues, les dispositifs mis en œuvre pour la protection du risque incendie sont certainement insuffisants voire inexistants (urbanisation, matériaux de construction, piste D.F.C.I., coupure de combustible etc…)

Pour ce qui concerne  notre région, nous connaissons comme chaque année, de fortes sécheresses favorables au risque incendie.

Cet été, il y a eu deux fois moins d’hectares ravagés par les flammes dans le Languedoc Roussillon en 2017 mais avec une activité plus importante avec des départs plus nombreux et une mobilisation totale des secours.

Dans le Gard, le bilan a été moins bon qu’en 2016, en terme de surfaces ravagées, « on a eu 60 départs de feu de forêt et 507 autres départs de feu de végétation, parfois 20 à 30 par jour, l’activité a été beaucoup plus soutenue cet été  (porte-parole du SDIS-Midi Libre du 7/09/2017).

Ça n’arrive pas qu’aux autres. Sur Langlade, 5 départs de feu ont été répertoriés à cet été :

-       Un accidentel : un engin agricole a entièrement brulé. L’intervention rapide des pompiers a stoppé toute propagation à la végétation proche.

-       Trois ont été allumés par deux inconscients irresponsables. Ces 3 feux ont été rapidement circonscrits.

-       Le cinquième allumé par des inconnus à quelques dizaines de mètres des habitations.

Ce bilan montre de toute évidence l’importance du risque incendie : sa réalité, sa variété, sa quantité, sa rapidité, ses origines et ses conséquences.

La qualité de notre dispositif d’intervention, l’importance des moyens humains et matériels, le sens civique des citoyens permettent et ont permis de contenir les feux chez nous.

Le nombre de départ de feux toujours croissant reste le problème n° 1 auquel nous sommes confrontés. Le sens civique des citoyens et la présence des secours sur le terrain (pompiers, équipe D.F.C.I.) ont permis de contenir pour la plupart le développement des feux.

Sans faire de scénario catastrophe, on peut penser que plusieurs départs de feux conséquents sur le pourtour méditerranéen et la Corse, en fin de soirée, avec des conditions favorables, vent, sécheresse, mobilisant l’ensemble des moyens en matériel et en hommes peuvent aboutir à un désastre environnemental et humain, à l’image de ce qui s’est passé en Californie.

Ces quelques éléments confirment et renforcent notre conviction que l’U.L.P.I. doit poursuivre activement et sans relâche son action d’information, de sensibilisation et d’actions sur le terrain.

La prévention du risque est importante dans tous ses aspects : surveillance, vigilance, débroussaillement, pistes D.F.C.I. à l’échelle du massif, plan communal P.P.R.I.F., coupe-feu arboré, coupure de combustibles, remise en culture et l’interface forêt habitat autour du village réalisée par l’U.L.P.I..

L’ensemble de ce dispositif est la solution majeure et déterminante contre le risque incendie pour la sauvegarde de notre environnement forestier.

Pour nous, citoyens de Langlade bénéficiant de cet environnement merveilleux (garrigue, forêt, espaces encore naturels), la prévention du risque incendie doit faire partie de notre culture.

Par contre si notre culture du risque venait à faiblir, la réglementation et les arrêtés du préfectoraux sont là pour nous rappeler nos obligations. A ce titre,  il faut rappeler deux communications récentes du préfet :

- la première par courrier conjointement avec le maire en date du 22/03/2017. Objet : application des obligations légales de débroussaillement….Ce courrier nominatif a été  adressé aux riverains des zones boisées non constructibles.

- la deuxième en date du 15 septembre dernier rappelle le prolongement des interdictions d’emploi de feux sous toutes ses formes. Les amendes en cas d’incendie même involontaire pouvant aller jusqu’à 150 000 €.

Dans le cadre des différentes actions que mène l’U.L.P.I., une part importante est consacrée aux chantiers de débroussaillement à la périphérie du village, sur environ 5 kms, en bordure des zones boisées. Ces chantiers ont pour objectif stratégique d’assurer la continuité de débroussaillement tout autour du village afin de créer une zone tampon, un coupe-feu arboré.

Il s’agit d’un dispositif de protection des habitations et de rupture avec l’environnement forestier, sans que celui-ci dénature le paysage voire permettre sa mise en valeur.

                                                                                     Vue d'ensemble du dispositif interface Forêt-Habitat

 

 

Cet objectif s’est matérialisé plus précisément depuis 2008 par nos actions sur le terrain et structuré dans sa conception tout au long de nos différentes assemblées générales en plein accord avec les buts de notre association: Renforcer les mesures de prévention et de protection contre les incendies en initiant et réalisant toutes actions jugées utiles. Proposer et réaliser tous projets visant à sauvegarder et embellir notre cadre de vie.

 

L’U.L.P.I. soutient et accompagne l’ensemble des obligataires au débroussaillement privé ou public (obligations de débroussaillement, pistes D.F.C.I.*, P.P.R.I.F.**) pour un projet global de prévention des risques incendie, de protection et de mise en valeur de notre environnement naturel et forestier, patrimoine commun qui caractérise notre village.

 

 

*D.F.C.I. : Défense des Forêts Contre les Incendies

**P.P.R.I.F. : Plan de Prévention communal des Risques Incendies de Forêts


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